La consultation porte sur la politique sociale de 2023 alors que nous sommes déjà au dernier trimestre 2024.
La FSU a participé et a été force de proposition aux 2 réunions sur les champs couverts par la politique sociale (formation, handicap, égalité professionnelle, logement). Nous dressons un certain nombre de constats.
Sur le handicap, la volonté d’une politique inclusive affichée par l’établissement envers nos usagers ne suit pas en interne. Les handicaps invisibles sont souvent sources de difficultés. Dans certaines situations nécessitant des adaptations des activités, une véritable chasse aux préconisations des médecins du travail a été engagée par la direction. Elle oblige des collègues à se présenter devant le conseil de prudhommes afin de prouver leur capacité à continuer à travailler.
La FSU Emploi prendra systématiquement la défense des collègues pour que France Travail ne soit pas une machine à broyer.
Sur le logement, les péripéties d’une consommation budgétaire non maitrisée alors que les besoins sont immenses, nous inquiètent. Des indicateurs de suivi sont demandés maintenant mais avec quelle volonté réelle de résoudre cette question sur certains territoires particulièrement onéreux (métropole de Lyon, régions proches de la Suisse).
Sur la formation, la FSU continue de souligner une trop grande dématérialisation de cette formation. Certains modules restent confidentiels et/ou parfois peu utilisables avec la réalité de terrain : par exemple les modules permettant de développer l’alliance de travail avec nos usagers mais qui, par la volumétrie de nos flux, ne pourront pas se concrétiser.
En matière de politique sociale et nonobstant les restrictions budgétaires évoquées, nous continuons à alerter la direction sur l’état de santé physique et psychologique de nos collègues. L’usure professionnelle progresse, dans un contexte de hausse des incidents, et sans une prévention à la hauteur. Dans ce cadre et en application de l’article D 46-22-54, grand 2 de l’article, nous exigeons que la direction redonne aux élus les rapports des médecins du travail comme prévu par le code du travail pour les établissements de plus de 300 salariés.
La FSU rappelle qu’en matière d’évaluation des risques, les documents uniques (DUERP) doivent prendre en compte l’ensemble de l’environnement professionnel et être conservés pendant 40 ans pour tenir compte des évolutions et servir de base (Article R 41-21-4 du code du travail)