Toujours plus : Une nouvelle offensive contre les plus précaires
Les représentants de la FSU emploi NAQ tiennent ici à exprimer leur opposition ferme au plan annoncé par le 1er ministre le 15 juillet. En effet, pour accompagner les 43,8 milliards d’euros d’austérité, il prévoit l’ouverture de nouvelles négociations pour imposer une nouvelle casse de l’assurance chômage et de nouvelles attaques contre le Code du travail. Pour rappel, en 2023, la durée de l’indemnisation a déjà été réduite de 25% avec l’application du « fameux modèle canadien ». L’un des objectifs serait de combattre « le désenchantement face au travail », devenu un « ennemi public ».
Les services publics sont en 1ʳᵉ ligne avec l’annonce de la suppression de 3000 emplois dans la fonction publique, plus 1000 à 1500 dans les opérateurs de l’état et le retour de coupes claires systématiques et aveugles avec le non-remplacement d’un fonctionnaire sur 3 à partir de 2027 auxquels s’ajoute le refus de toute mesure salariale générale ou catégorielle.
Nous dénonçons ici avec force et colère ce projet qui n’est qu’une attaque de plus contre les privés d’emplois et au-delà contre l’ensemble des travailleurs. Une insulte de plus à tous ceux qui galèrent déjà avec des contrats précaires et des salaires de misère.
Nous, agents de France Traval voyons chaque jour les effets délétères de ces politiques sur le terrain : angoisses des allocataires, pressions sur les collègues, montée des tensions sociales.
- Les élus FSU emploi rappellent que l’assurance chômage est un droit, pas une faveur et que son rôle est de soutenir les travailleurs pendant les périodes de transition, pas de les accabler.
- Les élus FSU emploi refusent que les privés d’emploi soient une fois de plus les boucs émissaires d’une politique de l’emploi inefficace.
- Les élus FSU emploi refusent une réforme de plus qui va à l’encontre de notre mission de service public, à savoir accueillir, accompagner et protéger.
Aussi, face à cette offensive austéritaire et néo-libérale majeure, la FSU emploi appelle au combat et à l’union pour une riposte d’ensemble large et déterminée. Contre l’offensive qui vient, il n’y a plus de choix : il nous faut nous aussi repartir à l’offensive. Nous appelons à la résistance, à la solidarité et la mobilisation de toutes et tous pour défendre nos droits, et notre modèle social basé sur la justice, et refuser d’être complices de cette casse sociale.
Et comme notre célèbre poète maison, nous déclarons :« chaque évolution de notre organisation est d’abord un mouvement intérieur : un regard qui change, un pas de côté qui fait grandir l’ensemble du collectif. C’est dans cet élan partagé que se joue notre capacité à rendre possible la réussite de tous. »