Le cyber-harcèlement enfin puni



Le secteur femmes vous informe

Le  10/11/25,  le  tribunal  correctionnel  de  Paris  a  condamné  9  hommes  pour cyberharcèlement envers Typhaine D., autrice et militante féministe. Le procès, ouvert le 17/09/25, faisait suite à une vague d’attaques déclenchée en 2022 après sa participation à une vidéo du média Le Crayon sur la féminisation de la langue. Elle défendait "la féminine universelle". Elle avait reçu insultes sexistes, appels au viol ou au suicide. Ne cédant pas à la violence, elle avait porté plainte. Les investigations ont mobilisé police et justice sur tout le territoire : interpellations matinales, gardes à vue, perquisitions.

Les 9 prévenus ont tous été reconnus coupables de harcèlement moral aggravé en raison du caractère sexiste de leurs actes. Même ceux n’ayant envoyé qu’un seul message ont été condamnés pour participation à un harcèlement de masse. Les peines comprennent amendes, stages de citoyenneté ou de sensibilisation au respect en ligne, dommages et intérêts, ainsi qu’une peine d’inéligibilité affirmant qu’on ne peut être élu en ayant commis un délit sexiste.

Cette décision marque une victoire féministe qui rappelle l’impact dévastateur des violences numériques sur la santé mentale et la liberté d’expression. Elle souligne l’urgence de construire une citoyenneté numérique respectueuse.

Le secteur femmes de la FSU emploi salue le courage de Typhaine D. Son engagement incarne la lutte contre les violences sexistes pour un monde réellement égalitaire, en ligne ou hors ligne.

Retrouvez le rappel du procès sur politis.fr

 


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