CSE Extra du 13 mai sur l'accompagnement intensif



La FSU Emploi, à l'instar des autres organisations syndicales représentées au CSE ARA, fait le constat que la mise en place de l'accompagnement intensif ne sera pas accompagnée des moyens nécessaires.

  • Un vote négatif, à l'unanimité des élus, a été rendu fin mars sur le projet de mise en place de l'accompagnement intensif. 
  • Une expertise (cabinet DEGEST) comme les retours des collègues sur le terrain (conseillers Acco Glo, CEJ, AIJ ... ) nous confortent dans l'idée que "ça ne passe pas". En effet même avec un portefeuille autour de 50 DE, un conseiller ne pourra pas mathématiquement réaliser sur son temps de travail les différents entretiens prévus, suivre les contrats d'engagement, participer aux activités communes, traiter les CVM... tout en palliant aux imprévus et absences... dans un contexte d'absentéisme déjà élevé. Les conseillers en accompagnement renforcé participent à du travail partenarial, aux réunions d’animation des dispositifs.


La durée indiquée de l'accompagnement intensif à 6 mois n'est pas pertinente pour la plupart des demandeurs d'emploi et ne nous leurrons pas, il ne sera pas possible de prolonger les accompagnements autant que de besoin.

Il n'y a pas assez de place pour tous les demandeurs d'emploi ayant besoin d’un véritable accompagnement dit « accompagnement intensif », donc il s'agira d'organiser la rotation dans les portefeuilles au risque de créer de l'insatisfaction chez nos usagers.



QUI VA FAIRE FACE AUX CONTRADICTIONS entre ce qui est annoncé « l'accompagnement intensif » et les moyens du bord si ce n'est les conseillers, les managers qui sont au front et ce au mépris du sens de leur travail, de leur charge de travail et de leur santé ?

  • Les élus ont demandé fin mars puis en avril des éléments et un suivi de ce projet.

Au CSE de fin avril, la direction a refusé de mettre à l'ordre du jour notre demande et nous avons dû demander un CSE extraordinaire afin de pouvoir revenir sur le sujet. Il s'est tenu le mardi 13 mai après-midi en présence du nouveau directeur régional.

  • La direction n’a pas daigné nous donner des éléments précis pour démontrer que l'accompagnement intensif peut se mettre en place sur tous les sites sans difficulté ou risque majeur. Elle refuse de nous donner des éléments précis -ou nous demande de patienter jusqu'à l'année prochaine- pour en obtenir certains via le bilan social annuel. Ceci n'est absolument pas satisfaisant.

L’ensemble des élus CSE ont constaté la  volonté de la direction de ne pas lui fournir, de façon précise et en temps utile, les informations indispensables à l’exercice de ses missions. 

En conséquence, le CSE a mandaté 3 élu-e-s pour engager une action permettant de faire reconnaître, cesser et sanctionner e délit d’entrave au fonctionnement du CSE, y compris pour faire suspendre toute mesure qui compromettrait la santé et la sécurité des agents, en violation de l’obligation de sécurité de l’employeur. 

En pièce jointe la délibération des élus votée à l’unanimité au CSE extraordinaire du 13 mai. 

N'hésitez pas à nous partager les infos données dans vos agences sur le démarrage de l'accompagnement intensif, les questions et difficultés que cela soulève. Rubrique contactez-nous

 


Déclaration CSE EXTRA DU 13 MAI 2025 Déclaration CSE EXTRA DU 13 MAI 2025