Et si les méchants avaient raison de se révolter

Et si les méchants avaient raison de se révolter

Alfred Hitchcock, maître incontesté du suspense, affirmait avec justesse : « Meilleur est le méchant, meilleur est le film. » Une évidence qui suscite pourtant une interrogation : pourquoi ressentons-nous souvent une admiration secrète pour ces figures maléfiques ? Malgré notre loyauté envers les héros, il arrive que le méchant nous paraisse, ne serait-ce qu’un instant, plus humain, plus attachant que le champion des vertus.