Communication CGT/FSU suite au CSE extra du 9 octobre 2024


QUEL DIALOGUE SOCIAL !



COMMUNICATION CGT/FSQUELU SUITE AU CSE EXTRA SUR POLITIQUE SOCIALE


Une nouvelle fois la direction refuse sciemment d’appliquer un accord en vigueur au détriment de l’intérêt général des agent-e-s de France Travail Bretagne.

Le mercredi 9 octobre 2024 avait lieu un CSE extraordinaire sur la politique sociale (rémunérations, promotions, formations, effectifs, conditions de travail, santé au travail, etc.) de France Travail Bretagne.

La direction a décidé d’ajouter à l’ordre du jour le recueil d’avis des élu-e-s sur la Situation Economique et Financière 2023 (SEF) de France Travail Bretagne, ne respectant pas, de ce fait, l’accord du 13 juin 2024 qui prévoit que ces 2 consultations doivent se faire de manière distincte.  

La Direction régionale assume donc de passer outre un accord signé par la direction générale.

Malgré son affichage d’un « dialogue social constructif », la direction continue de piétiner ce même dialogue social, avec le soutien de la CFDT et de la CFE-CGC systématiquement à l’unisson  avec elle.

Cet accord prévoit également une consultation spécifique (distincte de la politique sociale), sur les actions de prévention et d’amélioration des conditions de travail (dit « PAPRIPACT ») 2024.

C’est dans ce cadre que les représentant·es du personnel font des propositions concrètes à la direction basées sur les remontées des agent·es et des collectifs, les fiches de signalement, les comptes rendus RP, les travaux de la CSSCT.

Ce travail de prévention, qui fait partie des prérogatives des élu-e-s du CSE, exige de prendre le temps nécessaire en vue d’améliorer les conditions de travail et de préserver la santé de tou·tes au travail.

Il n’est donc pas acceptable que la direction régionale ait décidé « d’embarquer » ce sujet majeur pour la santé du personnel dans ce même CSE du 9.10.24 consacré à la Politique Sociale 2023 !

De même que la direction ne reconnait pas les compétences et la méthodologie d’expertise d’un organisme agréé par le ministère du travail dans le cadre de l’expertise Risque Grave, expertise validée par deux décisions de justice, elle remet en cause systématiquement la parole des élus·es du personnel dès lors que celle-ci ne va pas dans son sens.

Les élu·es CGT et FSU rappellent qu’elles  et ils ont été élu·es par les agent·es pour faire respecter nos droits, défendre nos conditions de travail et préserver la santé et non pour servir de faire valoir à la direction !

Face à ce monologue social, les élus·es CGT et FSU ont donc décidé de quitter la séance puis de saisir l’inspection du travail et de faire remonter ces dérives au niveau national.