Intervention FSU TEIOS au CDFN FSU (Conseil délibératif fédéral national)
Le « contrôle bashing » doit cesser ! Le secteur agricole, comme les autres, doit être soumis à des contrôles pour protéger les droits des travailleuses et travailleurs, des consommatrices et consommateurs et de l'environnement. En 2024, les agents/agentes des services de contrôle de l'État ont été victimes d'attaques graves orchestrées par certaines organisations patronales agricoles : locaux saccagés, menaces de mort, déversements d'ordures, agressions, intimidations... Ces actes, trop rarement sanctionnés, créent un climat d'impunité inacceptable. Pourtant les infractions dans ce secteur d'activité sont nombreuses et récurrentes et se traduisent régulièrement par des accidents graves, voir mortels de salariés agricoles.
Réunis à Paris le 13 mars 2025, des agents et agentes de contrôle de l'Etat ont rappelé l'importance de leurs missions et les difficultés pour les exercer correctement dans ce contexte. Organisations syndicales, agentes et agents de contrôle issus de différents services exigent la suppression de la circulaire du 1er ministre M. Barnier du 04/11/24 instaurant le contrôle unique dans les exploitations agricoles, ressentie comme une offense supplémentaire à nos missions. Le gouvernement, en refusant de sanctionner les exactions commises et en se laissant séduire par des actions de lobbying de certaines organisations professionnelles agricoles, renforcent la désinformation sur la nécessité des contrôles. La FSU TEIOS exige une protection accrue des agentes et agents publics, notamment par le dépôt systématique de plaintes après chaque agression. Le soutien du gouvernement se doit d'être clair et public. Ensemble, nous devons résister aux attaques et défendre le service public.
À France Travail, le directeur général Thibaut Guilluy a expliqué, lors de son entretien à l'émission « Quotidien » que 15% des 600.000 personnes contrôlées en 2024 par FT étaient sanctionnées car leur recherche d'emploi n'était pas assez active. Sous entendant dans son propos que ces personnes percevaient des aides et ne produisaient pas assez d'efforts de recherche d'emploi. Nous tenons à rappeler que moins de la moitié des inscrits à FT ne perçoit pas d'ARE ; que de plus les ARE perçues sont issues des cotisations «chômage» prélevées sur le salaire qu'ils ou elles percevaient. C'est donc un droit !
Dans son rapport d'avril 2025, le CNLE (Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale) rappelle que la baisse du chômage (entre 2015 et 2022) n'a pas permis de réduire la pauvreté monétaire ni les privations matérielles et sociales. De même en mai 2025, il rend un avis sur la mise en place du décret sanction : "Un régime de sanction qui risque d'impacter durement le parcours des allocataires du RSA et d'accentuer les inégalités de traitement."
Et pendant ce temps Wauquiez et Retailleau ne cessent de parler d'assistanat et jettent l'opprobre sur les Z4 millions d'inscrits à FT
Et pendant ce temps, les nazis défilent à Paris ...
Tout va très bien Madame la marquise