Mobilisation et grève le 5 juin
En 2019, 80 milliards d’euros de bénéfices, 63 milliards d’euros de dividendes et rachats d’actions ! En 2024, 135 milliards et 100 milliards !
+ 70 % et + 60 % pour une inflation de 15 % et une hausse moyenne des salaires de 16,7 % !
L’argent magique existe, il finit dans les poches exclusives des plus nantis (revenus multipliés par deux en 20 ans contre seulement + 27 % pour les 90% les moins riches).
L’austérité budgétaire est une construction fiscale qui a pour but de faire porter aux 90% les moins riches cet accaparement financier et patrimonial.
Pourtant, une autre politique que celle de cette austérité réservée aux travailleuses, travailleurs (actives, actifs comme retraitées et retraités) existe. Mais c’est par la lutte qu’elle pourra être conquise.
Parce que face à un gouvernement qui ne répond qu’à la mobilisation (cf taxis et agriculteurs), si nous voulons obtenir des revendications légitimes, c’est toutes et tous en grève que nous les ferons entendre et avancer :
- Pour l’abrogation de la contre-réforme de 2023 sur les retraites : revenons à 62 puis 60 ans, c’est finançable !
- Pour le renforcement des services publics en effectifs permanents, notamment en CDIsant les collègues précaires qui le souhaitent ; rien qu’à France travail, il manque au moins 20.000 à 40.000 agents pour assurer pleinement toutes nos missions,
- Pour l’abrogation de la loi dite « Plein emploi » afin de revenir au projet professionnel de nos usagers et redonner du sens aux agent.es,
- Pour l’augmentation générale des salaires et des traitements, augmentation qui participe à la pérennisation de la retraite par répartition,
Mobilisons-nous et retrouvons-nous toutes et tous en grève le 5 juin pour maintenir la pression sur un gouvernement sinon sourd aux revendications simplement exprimées.
