Toutes et tous en grève et dans les rassemblements !
Le 15 juillet dernier, François Bayrou s’est mis à dos une grande majorité de la population. Ses annonces pour le budget 2026 ont fait exploser une colère déjà latente. Car, depuis des années, nous subissons politiques d’austérité sur politiques d’austérité, tout cela sur fond d’inflation dont nous ne voyons pas le bout.
Il faudrait, aux dires de nos dirigeant.es, faire 44 milliards d’économie cette année. En plus des 32 milliards d’économie subies du budget 2025. S’ajoutant elles-mêmes aux 16 milliards d’économies du budget 2024. Tout y passe : les retraites, les services publics (dont le nôtre), la protection sociale dans son ensemble, les jours fériés, l’assurance chômage… Tout cela alors que le taux de pauvreté ne cesse d’augmenter !
Et bien sûr, pas question de toucher aux 211 milliards d’euros attribués au patronat, sans contrôle ni condition. Pas question de toucher aux impôts des grandes fortunes ou de taxer les profits. Ce serait uniquement aux travailleurs et travailleuses, du public ou du privé, avec ou sans emploi, aux retraité.es, aux jeunes, aux malades et aux invalides de payer leur crise et leur dette.
A France Travail comme ailleurs, nous sommes impactés fortement par ces politiques
Depuis des années, nos salaires et traitements stagnent voire baissent par rapport à l’inflation. Les effectifs sont bien en deçà des besoins. Les politiques coercitives à l’égard des privé.es d’emploi, aggravéespar la loi pour le Plein emploi, ont des conséquences désastreuses sur nos missions et nos conditions de travail. Nos collègues de droit public subissent déjà 1 jour de carence en arrêt de travail. Si le budget était approuvé en l’état, nous pourrions faire une croix sur des augmentations de rémunérations et d’effectifs, sur 2 jours fériés, sur une partie de l’indemnisation de nos arrêts de travail, etc….
Attaque globale, riposte globale !
Le gouvernement a décidé de s’attaquer à tou.tes les travailleurs et travailleuses, c’est donc tous ensemble que nous devons agir pour enterrer ce budget ! Et même si le 1er ministre et son gouvernement tombait le 8 septembre, notre mobilisation naissante et grandissante est indispensable le 10 septembre et après pour mettre fin à ces décennies d’austérité et gagner enfin sur l’ensemble des revendications du monde du travail. Le mouvement du 10 septembre est un mouvement citoyen né de la colère suscitée par les annonces du 1er ministre.
La CGT FT, la FSU emploi et Solidaires Emploi décident d’y prendre pleinement part, d’appeler les collègues à faire grève et à rejoindre les mobilisations dans les territoires, les assemblées générales existantes.
Les nombreux secteurs mobilisés donnent espoir sur une possible victoire ! La suite du 10 septembre sera elle aussi importante. Seul un rapport de force suffisant peut non seulement nous permettre de supprimer cette proposition de budget mais aussi de gagner sur nos revendications. Il est temps de renverser la tendance ! De l’argent, il y en a !