Journée internationale du droit à l’avortement


La FSU Emploi appelle à rejoindre les manifestations du 28 septembre.

La FSU Emploi appelle à rejoindre les manifestations organisées le 28 septembre pour la journée internationale du droit à l’avortement. Nous apportons notre solidarité à toutes les femmes du monde entier et en particulier celles des pays où est interdit totalement ou partiellement le droit à l’avortement !

Comme :

  • En Argentine, où le président Milei cherche à revenir sur le droit à l’avortement, acquis de haute lutte en 2020.
  • Aux Etats-Unis, les conséquences de la décision de la Cour Suprême de 2022, continuent de peser sur les femmes des USA dont certaines se rendent au Mexique.

Pour la FSU Emploi, il est essentiel d’inscrire le droit à l’avortement dans la Chartre Européenne des Droits Fondamentaux.

Partout où l’extrême droite arrive au pouvoir, elle n’a de cesse de vouloir restreindre voire interdire les droits des femmes. C’est le cas dans différents pays européens comme en Italie, en Hongrie ou en Pologne. Pour la FSU Emploi, il est urgent de dissoudre les associations anti-IVG.

En France, parmi les députés du RN, certain.es sont militant.es anti-avortement. Les activistes attaquent des locaux du Planning Familial, propagent de fausses informations sur le net, dénigrent les séances d’Education à la vie affective et sexuelle à l’école, essaient de dissuader les femmes à avorter.

En 2023, 223 300 IVG (Interruptions Volontaires de Grossesse) ont été enregistrées. Pourtant 5 000 femmes sont contraintes à se rendre à l’étranger pour avorter parce que les conditions nécessaires ne sont pas réunies en France : fermeture de centres d’interruptions volontaires de grossesse, périodes de pénuries de pilules abortives, la clause de conscience qui permet à certains médecins de refuser de pratiquer l’avortement…

La nomination de Michel Barnier, qui a voté en 1982 contre le remboursement de l’IVG, requiert encore plus notre vigilance.


La FSU Emploi revendique des mesures concrètes pour rendre effectif le droit à l’avortement.

  • L’accès aux soins pour toutes, sur tous les territoires, avec la réouverture des centres IVG fermés ces dernières années, des maternités et des hôpitaux de proximité
  • La garantie pour toutes du choix des méthodes pour l’IVG et la contraception et sa gratuité
  • La suppression de la clause de conscience des médecins
  • La fabrication en nombre de pilules abortives pour éviter des pénuries

Nous manifesterons le 28 septembre 2024 pour la défense et l’application effective du droit fondamental à l’avortement partout dans le monde.