Retour sur le CSEC des 8 et 9 octobre
Nouvelles modalités de suivi & d’accompagnement (MSA)... De l’expérimentation à une phase pilote
Lors de ce point d’étape, la DG a tenté de rassurer les élu.es sur l’état d’avancement des nouvelles MSA et nous annoncer le passage en phase pilote dès Novembre 2025 avec d’autres agences “volontaires” en plus des 67 agences déjà engagées. Sauf que ce point d’étape n’en est pas un !
Un vrai point d’étape ne manquerait pas de relater une réalité qui est la suivante :
- Les PTF d’Accompagnement Intensif sont passés de 50 à 70… sans que les Directions Régionales ne soient recadrées,
- Les PTF du modèle « AGILE » qui devaient être a minima de 500 sont finalement plus proches des 1000 DE…et deviennent mutualisés,
- Les EDO ne fonctionnent pas et perturbent la suite du parcours du DE
- Sauf que ce point d’étape n’en est pas un ! Le changement perpétuel est nocif et reste un facteur de risque de RPS pour des agents qui en ont marre de toutes ces expérimentations, go, no go … qui sont chronophages et sans vision à long terme,
- La cible de 570 000 DE prévue pour l’Accompagnement Intensif laisse sur le bord du chemin a minima 500 000 DE qui en auraient besoin.
- Les moyens humains ne sont pas au rendez-vous ! Il suffit de voir l’arrêt du modèle 1 pour comprendre que France Travail n’a pas les moyens de ses ambitions ou des ambitions portées par la loi dite “Plein emploi”.
- Le sens au travail des conseillers est perdu
- L’égalité de traitement des usagers sur le territoire n’est plus garantie
La FSU est particulièrement inquiète de ces changements en cours de route et de la suite de cette expérimentation avant une généralisation que la Direction Générale a prévue courant 2026. Et a déploré une nouvelle fois qu’il soit impossible d’accompagner intensivement toutes les personnes ayant un besoin d’accompagnement !
La FSU Emploi a rappelé, comme elle le fait depuis la mise en place de France travail, que de nouvelles missions ne peuvent pas être accomplies sans moyens humains supplémentaires suffisants !
« Il n’est pas possible d’accompagner intensivement toutes les personnes ayant un besoin d’accompagnement »
Face à cette nébuleuse, unanimement, les élu.es du CSEC ont porté la résolution suivante :
« Au regard de la situation générale et des incertitudes gouvernementales et institutionnelles, les élu.es du CSEC demandent la suspension de la date de démarrage de la phase pilote pour permettre à la Direction Générale de revenir devant l’instance pour présenter les éléments de bilan quantitatifs et qualitatifs de l’expérimentation et de réels éléments de cadrage concernant les modalités de passage en phase pilote »
La Direction a accepté de se “détendre” et s’est engagée à apporter l’ensemble des éléments de bilan en Novembre.
La FSU n’a de cesse de le dire : cette loi dite “plein emploi” démontré à nouveau toute sa nocivité pour les usagers et pour le personnel !
Voir également le point Informatique : projet d’organisation DGA Tech - DSI vu à ce CSEC