ECHO CSE FEVRIER 2025


LOI PLEIN EMPLOI : QUELS MOYENS, QUELLES PERSPECTIVES ?


Les nouvelles modalités d’accompagnement se concrétisent à marche forcée. Avec la prestation Agil’Cadres, l’établissement continue le transfert massif de nos activités à des opérateurs extérieurs. Et avec la « rénovation » du CRE, la direction veut augmenter ses effectifs et ses objectifs, et multiplier par trois le nombre de contrôles d’ici deux ans. Enfin, le point d’étape réalisé oralement sur la mise en oeuvre de la loi Plein Emploi est effroyable : rien n’est fait pour permettre d’assurer correctement les entretiens EDO et DPA. Mais la direction est optimiste : nous ne servons actuellement qu’à entraîner l’algorithme qui permettra d’automatiser entièrement l’EDO d’ici juin. Quant au DPA, les enjeux du contrat d’engagement sont au mieux flous, au pire inacceptables. La seule chose claire pour les personnels : des entretiens qui s’enchaînent, des charges de travail qui augmentent, une qualité du service rendu qui s’effondre. Il est temps de se mobiliser pour dénoncer ce dévoiement de nos missions et cette dégradation de nos conditions de travail.


ACCOMPAGNEMENT INTENSIF : TOUJOURS PLUS COERCITIF !


Un nouvel accompagnement dit « intensif » va remplacer le REN et s'ajouter à l'AIJ, le CEJ, le GLO, l'EE et l'ER. 31 000 DE seront accompagnés par an pour six mois non renouvelables. La direction promet que ces portefeuilles seront plafonnés à 50 DE. Peut-on y croire ? Rien ne va dans le projet présenté par l'établissement. Comment admettre cette logique coercitive des 15 heures d'activités obligatoires notifiées dans le contrat d'engagement ? Comment imaginer que la coercition puisse réellement répondre à la situation des plus précaires, alors même que les plans de licenciement s'enchaînent en France et que les chiffres du chômage grimpent en flèche ? Et tout cela à effectif constant… Quel sera le sort des accompagnements guidé et suivi, vont-ils voir leurs portefeuilles encore exploser ? C'est pour les éclairer sur ces questions que les élu·es du personnel ont voté à l'unanimité une expertise sur le sujet.


BUREAU DU CSE : QUAND FO VEUT RÉVOQUER FO…


Le CSE est en proie au doute et à l’émoi. La délégation de FO a sollicité les élu·es du personnel pour organiser un CSE extra afin de révoquer le secrétaire du CSE, lui-même adhérent à FO. La raison invoquée : le secrétaire ne respecterait pas le règlement intérieur du CSE Île-de-France, et plus précisément les modalités de fonctionnement du bureau du CSE. À l’unanimité, le CSE a décidé de missionner un audit sur les comptes et le fonctionnement du CSE. Gageons que l’auditeur saura faire toute la lumière sur les accusations de FO à l’égard de la gestion de FO.



Écho CSE Février 2025 Écho CSE Février 2025