DÉMÉNAGEMENT : DES ÉCONOMIES SUR LE DOS DES AGENTS DE LA DR
Le 19 septembre, l’expert a présenté son rapport sur le projet de relogement de la DR à Montreuil. L’expert note que « les ratios m² prévus pour les postes de travail risquent de dégrader les conditions de travail ». Pour la FSU Emploi, ces conclusions sont sans appel : la direction a organisé l’espace de la manière la
plus exiguë possible pour économiser chaque mètre carré. L’inspecteur du travail en a rajouté une couche en constatant que les 13 m2 par agent sont bien en deçà de la norme légale (entre 16 et 18) pourtant déjà issue d’une réforme moins-disante du gouvernement Borne en 2023. Le doute n’est plus permis : la direction fait passer ses considérations économiques loin devant les conditions de travail des agents. Vos élu·es FSU continueront de se battre pour infléchir les projets de la direction vers de meilleures conditions de travail.
3995 : UN PRESTATAIRE NOUS RAPPELLERA DE RAPPELER L’EMPLOYEUR
Nouvelle étape dans l’externalisation de nos activités : la « facilitation de l’accès téléphonique des entreprises ». Un prestataire assurera un accueil téléphonique des employeurs de 7 h 30 à 20 heures, du lundi au samedi. Le prestataire se contentera de transférer un message aux conseillers SE pour qu’ils rappellent l’employeur ! Cette externalisation coûtera la bagatelle de 1,5 million d’euros ! Alors, on pourrait conseiller à la direction d’investir cet argent dans le recrutement d’effectifs formés et qualifiés, mais ce serait trop simple, trop efficace, bref : trop ringard. La modernité impose de dilapider l’argent public avec des prestataires qui maltraitent des employés mal rémunérés travaillant à des horaires indus, pour des missions inutiles : prendre des appels pour dire à son interlocuteur… que l’on va le rappeler à des horaires moins brutaux !
500 POSTES SUPPRIMÉS POUR 550 000 INSCRIPTIONS SUPPLÉMENTAIRES
Le gouvernement Barnier a annoncé 60 milliards d’euros d’économies sur le budget 2025, qui vont frapper de plein fouet les services publics, la Sécurité sociale et les collectivités territoriales. À France Travail, Thibaut Guilluy a d’abord proposé en juillet au conseil d’administration de supprimer 2 900 postes. Puis l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l’Inspection générale des finances (IGF) ont conseillé de supprimer 700 postes. Mais, le gouvernement a tranché : 500 postes seront supprimés dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025. Dans le même temps, notre établissement devrait faire face à l’inscription de 500 000 bénéficiaires du RSA et à 50 000 demandeurs en situation de handicap ! Dans un communiqué de presse commun, les organisations CFDT, CGT, FO, FSU, SNAP, STC ont dénoncé ces annonces de suppression de poste et exigé des moyens pour que les personnels de France Travail puissent exercer leurs missions de service public.