INSCRIPTIONS : LA SANTÉ DES PERSONNELS EN DANGER
Le 18 octobre, la direction a pu dérouler ses éléments de langage concernant « l’évolution du processus d’inscription au contrat d’engagement ». Sur un nombre important de sujets, la direction n’a pu donner aucune explication substantielle, confirmant qu’elle avance à l’aveugle. La direction générale évalue à 30 % les cas où l’automatisation aura échoué et pour lesquels les personnels devront finaliser l’inscription. Mais nous pouvons évidemment parier que ce chiffre est largement sous-évalué. Dans tous les cas, on peut prévoir une augmentation drastique des charges de travail et des flux à l’accueil. Et tout ça dans la perspective de faire baisser les effectifs. La recette parfaite pour obtenir une croissance exponentielle des risques psychosociaux pour l’ensemble des personnels ! Une seule solution : se mobiliser massivement pour la grève nationale intersyndicale du 5 décembre !
TÉLÉTRAVAIL : DE LA RESTRICTION À LA COERCITION
Pour faire face à l’explosion des charges de travail dans un contexte de baisse des effectifs (tout un programme), la direction est manifestement en train d’infléchir sa politique en matière de télétravail. Il est maintenant acquis en Île-de-France que les directions locales ont reçu la consigne de la direction régionale de n’accorder qu’une journée de télétravail. Pire, les stratégies coercitives et discrétionnaires prennent un tournant pour le peu inquiétant : des agents nous rapportent la consigne de ne demander qu’une journée de télétravail sur Sirhus, au risque sinon de n’en obtenir aucune. On comprend pourquoi la direction générale s’était arcboutée contre la revendication de la FSU d’inscrire un droit opposable pour deux jours de télétravail dans le nouvel accord : elle manœuvrait déjà pour priver les agents de leurs jours de télétravail en vue de l’explosion des charges de travail.
ACCUEIL : LA DIRECTION FAIT LA CHASSE AUX DISPENSÉS
La direction fait pression sur les médecins du travail pour faire annuler certaines dispenses, tandis qu’elle fait pression sur les personnels qui en bénéficient en les menaçant d’invalidité et de licenciement. Rappelons que c’est la direction qui a dispensé des services entiers de faire l’accueil, en le faisant reposer sur les seuls conseillers placement, entraînant la dégradation de leur santé physique et psychique. Rappelons aussi que France Travail atteint systématiquement son quota légal de salarié·es en situation de handicap grâce aux salarié·es devenus handicapés après avoir intégré France Travail. En dix ans de réforme de l’accueil, France Travail a pourri les conditions d’accueil du public et fait de ce poste une source de dégradation de la santé de ses agents. La direction, quant à elle, ne se dispense jamais d’être à la fois maltraitante, malhonnête et hypocrite. Quel talent !