Un article du Modes d'emplois 89
Le programme InvestAI annoncé à Paris en février devrait mobiliser 200 milliards d’euros. Mais sommes-nous si pressés de voir une IA nous taper sur l’épaule pour nous prendre notre emploi ?
" L’intelligence artificielle se répand à une vitesse folle dans quasiment tous les secteurs. Des évolutions structurelles ou technologiques d’ampleur nous sont annoncées dès 2026 ou 2030.
C’est extrêmement court pour faire face. France Travail (FT) a d’ores et déjà pris le départ de cette course effrénée à l’automatisation, parfois coaché par la pépite Mistral AI, spécialiste français de l’IA générative. Et cela donne ou donnera plusieurs outils dont Match FT, intelligence artificielle conversationnelle assimilable à un chatbot. Autre chatbot testé depuis peu, Néo offrirait aux agentes et agents la possibilité de poser des questions en langage naturel sur tel ou tel demandeur d’emploi.
Selon France Travail, Néo est un outil de confort à voir comme « le secrétaire du conseiller » !
Ce chatbot a été développé en interne par France Travail, avec pour mission de « libérer le temps des conseillers, afin de les recentrer sur l’humain ». Gain de temps ou gain d’efficience ? On peut lire le mot « efficience », ou plutôt « maximiser l’efficience », dans une chronique de Mickael Beckley (fondateur d’Appian) sur l’intelligence artificielle agentique. Quèsaco l’IA agentique ? Pensiez- vous que l’IA allait rester tranquillement dans ses pantoufles ? Non, elle évolue en permanence ! Le terme « agentique » ne vient pas de l’agent du service public, mais désigne un logiciel qui agit de façon autonome (merci Wikipédia)."
Un article ci-dessous à retrouver dans le Modes d'Emplois 89 disponible également en ligne ici